GLOBAL EVENTS FOR FASHION PROFESSIONALS​

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Blossom Première Vision, l’éco-responsabilité s’invite dans les pré-collections du Printemps-Été 25 

Les 13 et 14 décembre prochains au Carreau du Temple, le salon Blossom Première Vision dévoile les pré-collections des fournisseurs du luxe et du prêt-à-porter haut de gamme. Un avant-goût des nouveautés textiles, cuirs et accessoire qui s’inscrit dans une amélioration constante des matières premières et des procédés de productions. Les innovations du Printemps-Été 25 enclenchent un dialogue fructueux entre développement durable et fantaisies attractives. 

Soieries certifiées

Les tisseurs se mobilisent pour proposer des qualités qui garantissent des modèles de cultures et de production respectueux des écosystèmes. Les Tissages Perrin développent leurs soies unies et façonnées version biologique. Chez Bouton Renaud, les velours jacquards et les pannes affichent les certifications FSC pour la viscose et GOTS pour la soie. Les soieries de A. Gratacos déclinent les compositions vertueuses du micro au maxi. Les cotons biologiques oscillent entre mini dessins et faux unis, pour un casual festif. Les twills et mikados façonnés arborent des motifs floraux d’échelle XXL sur des bases en synthétiques recyclés labelisées GRS.

Ornements vertueux

Les décors s’inscrivent dans des recherches de composition plus durables, versions cotonnières avec les broderies d’Albert Guegain ou de Federico Aspesi qui appliquent leurs motifs aux popelines, mousselines ou denims 100% coton biologique. Des textiles hautement visuels et richement travaillés, qui respectent les normes sociales et environnementales, aussi développés en impression, chez Fasac par exemple, qui déploie ses nouveaux dessins sur des supports traçables. Des viscoses FSC ou mélanges de fibres naturelles biologiques adossés aux nouvelles technologies d’impression. Avec « Textile Vision » le placement du motif est ajusté au millimètre grâce à l’outil de reconnaissance laser. Avec la technologie Kornit, l’impression s’émancipe des contraintes de la sérigraphie, en appliquant le pigment sans eau, tout économisant l’étape de gravure du cadre.

Recyclage fantaisie

Les acteurs du textile et de l’ornement haut de gamme s’emparent du recyclage et de l’upcycling. Chez Malhia Kent, les tweeds et jacquards sont ainsi conçus à partir de fils recyclés haute fantaisie. Chez Vialaton Martin & Fils, des passementeries sont composées de fils issus de stocks dormants. Côtés accessoires, patchs et étiquettes d’Emmetex Etichettificio peuvent contenir jusqu’à 80% de déchets textiles, provenant de leurs propres chutes de production. Pour certains de ces accessoires, ils utilisent la technique de l’aiguillage, pour un upcycling décoratif.

Exotique non toxique

Côté cuir, focus sur les peaux exotiques. Dans ce secteur, comprenant des espèces comme l’alligator, le crocodile, le python, l’autruche ou le galuchat, les méthodes de tannage sont habituellement moins diversifiées. Cependant, de nouveaux développements permettent aujourd’hui de s’approvisionner en peaux exotiques tannées en metal free, comme chez La Patrie, tannerie italienne qui investit dans la R&D pour des peaux exotiques non toxiques, ce qui leur a valu d’être certifiée LWG gold. 

Outre un moindre impact pour l’environnement, ces nouvelles méthodes présentent également un réel avantage pour la santé de l’utilisateur. Ces cuirs sont donc particulièrement adaptés à des produits comme les bracelets de montre, en contact constant avec la peau de leur porteur. 

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