Les sombres s’associent entre eux pour créer des harmonies intenses et profondes, associées à des motifs d’inspiration naturelle (pelages, écailles, carapaces de scarabées ou strates telluriques) qui tendent vers l’abstraction. Loin de chercher la discrétion, ces tons foncés sont magnétiques, attirent le regard. Les jacquards aux motifs issus d’une faune extraordinaire associent les sombres à des reflets métalliques ou fils lurex, pour une brillance assumée ou qui se révèlera dans le mouvement. Les imprimés abstraits nuageux s’associent à des plissés strictes ou aléatoires qui amplifient leur vibration. 

Du bleu marine au bleu de travail, en passant par le blue jeans, le bleu – véritable classique – couvre une vaste majorité de notre vestiaire quotidien. Néanmoins, ce Printemps-Été 25, ce coloris sort de ses territoires habituels, il se fait remarquer, et brille là où on ne l’attend pas. 
Des soieries fantaisie et modernes font le pari d’un bleu d’apparat. Le coloris vibre et s’enrichit de textures, nuances et reflets, s’associant à une multiplicité de techniques. 
Sur des broderies de motifs floraux stylisés ou des carreaux soyeux froncés, le bleu allie rigueur et mouvement. Différentes hauteurs de tons cohabitent dans les imprimés ou denims décolorés à la manière de volutes de fumée. Dans une version soir, ce sont des bleus profonds striés, ici par un plissé irrégulier, là par des rayures irrégulières sur une base transparente.

La saison, marquée par le concept de la mutation, voit les changeants diversifier leurs supports. Tissés de fils chaines clairs, associant les vifs entre eux ou les vifs aux neutres, ils rendent la teinte instable, insaisissable. Une vibration chromatique qui se décline une variété de typologies de produits ; en shirting avec des tissus chemise mi moirés, mi chinés, sur des twills changeants ou encore via des imprimés aux nuances métallisées irrégulières.