La question éco : Quel emballage à impact réduit choisir ? Le - Première Vision Paris - Denim Première Vision - Première Vision New York
Le rôle fonctionnel de protection et d’identification des produits, rend les emballages indispensables. Première étape pour réduire leur impact : diminuer leur volume et y recourir le moins possible, en étudiant au passage dans quel cas ils sont absolument nécessaires. Il s’agira ensuite d’identifier le matériau le plus adapté pour une conception optimisée. Alors, entre papiers issus de forêts durablement gérées et plastique recyclé lequel remportera le match ?
À la source des matériaux d’emballage
Les papiers durablement gérés sont fréquemment certifiés FSC ou PEFC, apportant une garantie de conservation et de restauration des forêts et de la biodiversité, alliée au respect des droits des travailleurs et des populations locales. Ils se distinguent en 3 catégories : intégralement issus de ressources vierges, contenant un mélange de bois de forêts certifiées et de bois recyclé, ou intégralement recyclé à partir de bois provenant de filières de pré-consommation ou post-consommation.
Le polyéthylène, employé notamment pour les polybags, existe en version recyclée et serait moins énergivore pour sa production que son équivalent papier tout en étant plus résistant, selon l’analyse de son cycle de vie. Cependant, avant de tirer des conclusions hâtives, il faut regarder le cycle de vie global du produit.
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Chronique d’une fin annoncée
Plus solide, étanche, le polyéthylène recyclé pourrait aisément convaincre. Cependant seuls 15% des polyéthylènes sont recyclés à date, et ils n’échappent pas au risque de générer tout autant de microplastiques que les polyéthylènes vierges. Une fois usités, en absence de filières de traitement spécifique, ils connaitront le même funeste destin que les plastiques conventionnels, enfouis ou incinérés.
De son côté, le papier tire avantage de filières de recyclage consolidées depuis longtemps, et les consommateurs ont adopté son tri au quotidien, là où un doute subsiste toujours sur la recyclabilité d’un plastique au moment de le jeter. Citeo estime qu’en moyenne, les papiers peuvent se recycler jusqu’à 5 fois.
Pas de KO absolu dans notre match, donc, car tout dépendra de l’usage attendu : plastique recyclé et papier de forêts gérées durablement ne proposent pas des fonctionnalités identiques. Autre option pour les plastiques, la version biosourcée, issue de ressources renouvelables. Tous les bioplastiques n’ont pas les mêmes qualités. Certains sont compostables, il faudra alors vérifier s’ils sont prévus pour des filières de compost industriel ou domestique, afin qu’ici aussi, ils finissent dans la filière de traitement appropriée !