Printemps-Eté 24 Designs : Sobriété graphique Le - Printemps-Été 24 - Motifs et imprimés - Première Vision Paris
L’enjeu lié à l’écoresponsabilité invite à repenser nos systèmes de création. Dans ce contexte, la frugalité s’impose plus que jamais comme une démarche créative à part entière. Une recherche de précision et de simplicité qui crée une esthétique de l’épure poussée à son paroxysme.
Flore bicolore
Fleurs et feuillages restent à l’honneur cette saison. Ils affichent un traité simplifié qui s’inscrit dans la recherche d’économie inhérente à la saison. Cet axe se caractérise par l’utilisation de fonds neutres en harmonie avec la sobriété des dessins. Pour accentuer l’aspect graphique, ces motifs intemporels affichent des contours plus ou moins réguliers mais toujours très spontanés. Ils sont travaillés en bicolore, et évoquent la technique des papiers découpés ou encore de la gravure.
Végétal minimal
Une flore qui témoigne d’une recherche de simplicité apparente et résolument moderne. Fleurs naïves et feuillages se déposent délicatement sur des fonds écrus ou beiges. Les dessins sont simplifiés à l’extrême, aérés, parfois évidés pour ne laisser deviner que les contours crayonnés à main levée. Les nuances de vert y apparaissent comme une évidence, en hommage à la nature.
Papiers découpés
La technique du papier découpé contraste ici avec les courbes des motifs feuillages. Ces motifs se renouvellent cette saison par des jeux de répétition, de rotation du même motif ou encore de positif-négatif. Un traité dynamisé par des couleurs franches, déclinées le plus souvent en bicolore, et des jeux d’ombrage. Effet graphique garanti !
Graphique cinétique
Efficacité visuelle imparable pour ces motifs géométriques au trait précis. Les éléments graphiques et abstraits occupent pleinement l’espace. Cette influence Op Art se décline en noir et blanc autour de lignes alambiquées et de hachures. Ces lignes répétitives se juxtaposent ou se superposent avec cadence, et nous hypnotisent.
Constructions hachurées
La recherche autour du tracé marque les dessins du prochain Printemps-Eté. Les traits répétitifs et hachés, précis ou imprécis, imitent parfois des griffonnages. Ces constructions linéaires, colorées, vives et optimistes, évoquent des dessins d’enfants. Rayures et figuratifs naïfs se superposent jusqu’à créer d’intrigants jeux optiques qui rythment l’espace. Ils forment des réseaux complexes et poétiques qui revisitent les aplats de couleurs.
