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Printemps-Été 24 Décor : Dentelle

Savoir-faire repris et détourné par les plus jeunes, la dentelle joue double-jeu. Tantôt animale, tantôt sensuelle, elle prouve une fois de plus sa virtuosité.

Sauvagerie délicate

Des dessins expressifs, inspiré d’une nature brute, se révèlent cette saison sur les dentelles. Des procédés leavers toujours plus poussés alimentent une hybridation entre l’écaille, la plume et l’écorce, l’animal et son environnement. Cette abstraction d’archétypes connus, comme la toile d’araignée, les taches de la panthère ou la feuille d’arbre, ses nervures, charpentent certains mouvements d’armure.

Linge d’antan

Alors que la jeune génération réhabilite les savoir-faire de ses aïeux ; tricot, broderie, crochet, l’évolution de la dentelle s’en ressent. Des étoffes à fleurs comme du linge ancien, en coton organique. Une vision édulcorée du 19e siècle, où la finesse des travaux d’aiguille côtoie une imagerie simple.

Résilles et filets 

Cette saison, les résilles et filets dévoilent de nouveaux jeux de réseaux. Les jeux de pleins et de vides se complexifient dans un colorama électrique. De nouvelles échelles apparaissent. Des liens avec le beach wear se tissent. Prise dans le filet de ces rythmes nouveaux, la peau est suggérée, dévoilée… mais pas tout à fait. 

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