Printemps-Été 24 Décor : Impression Le - Printemps-Été 24 - Tissus - Motifs et imprimés - Première Vision Paris
Henri Matisse, Paul Gauguin… Les maîtres de l’art moderne inspirent des impressions aux airs de toiles géantes, mathématiques dans la forme, rêveuses dans le contenu.
Grandes échelles
Les impressions se mettent au pas du maximalisme ambiant. Toujours plus démesurées, elles dépassent les limites du patronage. L’imprimé n’est plus au mètre mais au rouleau ; il n’est plus répétitif : il se déploie. Fleurs, feuillages, silhouettes féminines … Une certaine sobriété du vocabulaire contrebalance ces échelles géantes. Taillé dans cette immensité picturale, chaque vêtement est unique.
Aplats francs
Clair, net et sans bavure, le décorum se distingue par sa visibilité maximale. Les contours ont une précision au cordeau. Au-delà des mosaïques. aux accents méditerranéens, toujours plus graphiques, même les formes organiques sont comme découpées dans du papier, évoquant les Nus bleus d’Henri Matisse. L’aplat franc détrône le brouillé.
Fonds lin
Le lin apporte sa force tranquille aux imprimés. Les motifs végétaux trouvent une saveur différente. Déployés comme un herbier en jungle dense ou, moins luxuriants, ils jouent à armes égales avec un fond très délicatement flammé. Un dialogue se noue entre la narration et son support. La fibre se prête aux rêveries exotiques, dans la lignée du peintre Paul Gauguin.