Printemps-Été 24 Fabrics : Points forts Le - Printemps-Été 24 - Tissus - Première Vision Paris
Cette saison, les points forts tissus s’articulent autour de matières naturelles expressives, de matériaux adaptables, d’une grande précision et d’un éclat numérique.
Naturalité expressive
Reconnecter le textile à la nature, des retrouvailles avec l’aléatoire, l’artisanat, les petites imperfections qui savent nous toucher au cœur.
Variations libériennes : les irrégularités visibles des fibres végétales enrichissent les unis et les teints fils. Très affinées, les ramies affichent une préciosité au naturel. Les flammés investissent l’univers de la chemise, conjuguant chic et décontraction. Les lins se mélangent aux laines, pour un costume à la fraîcheur estivale. En trame de soieries, ils s’imposent dans des versions aux accents couture.
Touchers déshydratés : les sensations végétales se déclinent en touchers secs voire craquants, sur des cotons crêpes affinés, des laines froides, ou des froissés d’été au toucher papier.
Résonnances artisanales : les tissages et mailles fantaisies s’inspirent des savoir-faire manuels, tressages, cannages, macramés transposés dans des versions contemporaines, nattés visibles, et structures agrandies.
Matières adaptables
Retrouver la liberté : liberté de bouger, mais aussi de piocher dans tous les vestiaires, et de détourner les usages.
Flexibilité malléable : gainantes ou flottantes, les secondes peaux, voiles extensibles, matières bi-stretch anatomiques héritées de la lingerie, accompagnent le mouvement.
Densité souple : les draperies et soieries denses gagnent en souplesse : le tomber est généreux, les mains sont pleines et toniques. Les lainages sont à la fois compacts et malléables, et les soieries, rondes et fluides.
Poids hybrides : les popelines densifiées, les mailles stables, les gabardines allégées s’adaptent à différents usages, pour des vêtement à la fois structurés et « dociles », facile à confectionner et facile à vivre, dans des registres mixtes, chics ou décontractés, féminins ou masculins.
Haute precision
Presque un luxe pour soi : des constructions si fines, dans des poids qui vont jusqu’à des transparences si évanescentes, que, si on les devine de loin, on n’en perçoit la sophistication que de près.
Géométrie aérienne : comme tracées au tire-ligne, les rayures filiformes, quadrillent en finesse les mailles et les chaîne et trame, de leurs motifs paisiblement répétitifs. Ils sont les arpenteurs discrets des unis en filetés ripstop ou fils tirés, et les architectes méticuleux de délicates structures filaires telles que les tulles agrandis ou les fines guipures.
Au microscope : piqués miniatures, minuscules dobbies, micro-rainures… toute cette fantaisie de structures lilliputiennes ne manque pourtant pas d’attirer l’attention, même des plus distraits. On y perçoit la netteté des peignés et des retors, la finesse des titrages, la minutie des tissages, la perfection des liages, tout ce qu’incarne la qualité, qui en impose sans s’imposer.
Transparences précises : comme pour mieux mettre en valeur la transparence, de fins bourdons, de minces rayures ou des filetages discrets, traversent les tulles, les voiles soyeux et les enduits translucides. Ailleurs, ce sont des microperforations ou des résilles bien ourlées qui organisent les pleins et les vides avec une rigueur mathématique.
Failles et ottomans : tour à tour reps affinés, failles soyeuses, ottomans cotonniers ou techniques, les tissus micro armurés donnent du caractère aux unis, pour des mains fermes et compactes, finement côtelées en sens trame.
Luisance digitale
Luisance digitale, un appel « au rêve d’une réalité festive » unit la lumière et la couleur. La brillance s’écarte de la préciosité métallique et prend des aspects vibrants acidulés. Les reflets sont évanescents, les scintillements infiltrent les tweeds cotonniers. Les soieries et les mailles s’habillent d’iridescences immatérielles. Les taffetas techniques se parent de calandrages lustrés.
