Printemps-Été 24 Décor : Points forts Le - Printemps-Été 24 - Soieries et jacquards - Tissus - Motifs et imprimés - Dentelles et broderies - Première Vision Paris
Virtualité
Toujours plus poussée, l’approche numérique des décors s’ancre dans une tradition esthétique riche, l’histoire de la peinture et de la littérature. Ou quand passé et futur fusionnent.
Paradis artificiels
Fils iridescents, broderies plastiques, brillances lamées ou velours… Un nouveau regard sur le monde émerge, entre l’expérience psychédélique et l’illusion digitale. Dans ce paradis artificiel, les couleurs sont acidulées, lumineuses. Sous acides, les dégradés entraînent chaque étoffe dans une valse hallucinatoire.
Abstraction numérique
La technologie au service du flou : le printemps-été 2024 transpose les concepts de l’expressionisme du milieu du 20e siècle à l’époque de la toile digitale et des claviers tout-puissants. Les contours des formes se fondent dans un jeu d’animations aléatoires inspiré par l’univers numérique.
Floral digital
Des fleurs détournées, transformées en motifs quasi abstraits : tantôt surexposées, comme passées au scanner, tantôt délavées… Même les impressions de fleurs, dans la tradition de la peinture du 19e siècle, sont futuristes avec leurs touches de couleurs saturées et leurs supports transparents, comme de l’eau projetée sur un écran.
Matérialité
Des cinq sens, le toucher est certainement le plus sollicité cette saison. Par les matériaux eux-mêmes, mais aussi par les savoir-faire, les soieries, jacquards, travaux d’aiguille se reconnectent à une plasticité primitive.
Résonances artisanales
Si le retour des matières organiques n’est déjà plus à prouver, une esthétique globale de sobriété heureuse s’impose. Les couleurs naturelles s’assument telles quelles. Les dessins laissent de la place au fond, rééquilibrant les rapports entre tissu et narration. L’artisanat textile lui-même se recentre sur des techniques anciennes comme le nattage, ou le macramé.
Mouvements organiques
L’évolution des décors tend vers le végétal, l’organique dans ce qu’il a de plus primitif. Les textures picturales, elles, décortiquent notre environnement au microscope, offrant des perspectives de mouvements telluriques ou d’ondes se déployant. Des échelles de reproduction géantes font dialoguer le micro avec le macro.
Arbre de vie
Comme pour mieux symboliser cette épure saisonnière, l’arbre gagne en importance dans les motifs. Tronc, ramure, feuilles… Cette démarche d’enracinement se révèle aussi exhaustive que possible, trouvant dans l’imagerie de la forêt une source intarissable d’inspiration.